Savoir choisir son bol chantant tibétain

Trouver la sérénité, s’éveiller à la méditation et à la spiritualité , débloquer les noeuds énergétiques en travaillant sur ses chakras, tout cela est possible avec un véritable bol tibétain. Instrument de musique polyphonique aux milles vertus thérapeutiques un bol bien choisi est un allié pour prendre le chemin de l’éveil.

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Il y a 25 ans maintenant, j’ai passé une heure dans une boutique de Mc Léod Ganj, (un village près de Dharamsala en Inde du Nord où se trouve le gouvernement tibétain en exil et la résidence du Dalaï Lama) à apprendre comment faire sonner un bol tibétain. J’ai trouvé cet « instrument » passionnant à bien des égards et j’utilise les bols chantants en diverses occasions depuis ce premier achat (car bien sûr, c’est ce jour là que j’ai acheté mon premier bol). A l’époque, ce n’était pas un objet très répandu en France. Quand j’ai commencé mon activité sur les marchés, j’ai commencé à en proposer et à étoffer mes connaissances sur ce magnifique objet.
J’ai d’abord vendu des bols moulés et décorés mais j’ai assez vite abandonné ces produits que je qualifie aujourd’hui de « bols à touristes » (car ce sont de très beaux objets de déco) au détriment des bols martelés à la main, 7 métaux qui sont les « vrais » bols tibétains.
Aujourd’hui, le marché du bol chantant tibétain est en pleine expansion et beaucoup de commerçants les proposent car c’est un produit qui »marche ». Malheureusement pour le consommateur, la plupart d’entre eux n’y connaissent pas grand chose et malgré quelques arguments de vente qui paraissent convaincants le produit qui vous est vendu n’est pas un bol tibétain fabriqué dans les règles de l’art. Il arrive même que la mailloche (ou stick) fournie ne soit pas compatible avec la taille du bol, voire parfois non fournie.
C’est pourquoi il me paraissait important d’écrire un article qui puisse vous éclairer pour mieux choisir le bol qui vous correspond.

Il existe deux types de bols chantants: les bols moulés et les bols martelés.
Beaucoup de bols sont actuellement moulés au Népal. Certains à la machine dans des usines ( à éviter, si vous cherchez un bon bol) et d’autres de façon plus artisanale, dans de petites unités de productions. Même si ces dernières restent somme toute rudimentaires et artisanales, les bols sont très souvent en laiton, un alliage de seulement 2 métaux, cuivre et zinc. Cet alliage est coulé dans un moule calcaire à usage unique. Ensuite le moule est brisé, le bol ébarbé et poli, voire gravé et décoré.
Dans certains de ces ateliers, on rajoute parfois deux ou trois métaux supplémentaires pour ajouter à la qualité sonore du bol.
Les bols produits de cette façon sonnent…mais ne vibrent pas. Et c’est justement la capacité d’entrer en vibration qui va faire la qualité de votre bol.
Si vous cherchez un instrument de sonothérapie, privilégiez toujours les vrais bols martelés et évitez les bols décorés. Ils sont certes très jolis, mais cela fait monter le prix et n’a guère d’incidence sur la qualité sonore de votre bol.
Même si on en trouve aussi au Népal, les bols martelés sont plutôt originaires d’Inde (pays d’exil pour les Tibétains qui ont fui l’invasion du Tibet par la Chine) et c’est dans l’ état du Bengale occidental que je me procure ceux que je vous propose.

La confection d’un bol martelé demande une « main d’oeuvre » qualifiée car c’est un véritable objet d’art et surtout un instrument de musique polyphonique doté de vertus thérapeutiques reconnues.
Dans un premier temps, on prépare l’alliage de sept métaux, qui correspondent aux sept chakras. la composition est connue mais la quantité de chacun de ces métaux est tenue secrète. Ces sept métaux sont l’argent, le cuivre, l’étain, le fer, le mercure, l’or et le plomb. On prépare ainsi une plaque d’alliage coulée dans un petit creuset, qui va être transformée en bol par quatre marteleurs. On place la plaque d’alliage dans un foyer où le feu monte à très haute température pour la rendre malléable. Trois voire quatre marteleurs la frappent ensuite avec une masse de façon synchronisée. Le maître d’oeuvre est muni de pinces à l’aide desquelles il saisit la plaque et la tourne pour lui faire prendre la forme du bol. Puis retour au feu, et, à nouveau martelage, ce pendant plusieurs heures. Les bols sont ensuite accordés à la note requise.
Pour finir, après un dernier martelage, le bol est ébarbé et poli. Tout ce processus est relativement long.
Pendant la durée de ces opérations, des mantras peuvent être chantés. Des rituels sont également pratiqués à l’allumage du feu.

Un bol martelé va donc sonner, entrer en vibration, produire sa note de base qui va durer longtemps après percussion ou arrêt du mouvement de la mailloche et surtout produire les notes harmoniques associées à sa note de base.
Un bol martelé n’est pas parfaitement rond, il est irrégulier et on observe un chanfrein sur le bord intérieur qui montre bien que c’est une plaque qui a été travaillée manuellement. Un bon bol possède un bord épais.

La vidéo ci-dessous, qui ne représente pas les gens avec qui je travaille depuis des années illustre néanmoins ce qu’est la fabrication d’un bol chantant martelé à la main.

Très prochainement, je publierai un article pour donner les explications qui permettent de faire sonner vos bols et quelles sont les notes correspondant aux différents chakras ainsi que les bénéfices que procure leur utilisation.

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